Le Teide (le plus haut d'Espagne)
vendredi 23 novembre 2007
La Gomera : une Canarie bien jolie
jeudi 15 novembre 2007
Le jour où nous sommes devenus des super-héros
Je prends la barre tandis que Fred et Pablo montent dans l’annexe qui reste reliée à Yallingup. Heureusement, le vent est faible et il y a du fond. Nous nous approchons au plus près du voilier, tandis que Fred et Pablo rament comme des fous pour récupérer l’amarre que leur jette la naufragée. Manœuvre réussie. Marche avant toute. Nous voilà de retour au port, tirant derrière nous le bateau secouru. Accueil en fanfare pour les héros du jour. Pablo a les larmes aux yeux : fierté et peur mêlées. Tiphaine et Corentin jubilent : « on a sauvé des gens !! » Le couple, lui, nous remercie, mais sans plus d’égard, préférant concentrer sa colère sur l’équipage qui l’a laissé tombé. Que nous soyons revenus au port (il est bien trop tard pour prendre la mer) ne les étonne pas plus que ça. Croisés par hasard sur le ponton, Monsieur et Madame nous invitent plusieurs jours après à un petit apéro de circonstance. Ne sachant comment contenir sa reconnaissance, Madame nous fait don d’un jeton pour le sèche-linge du lavomatique.
Phase de décoinçage
Phase finale
Santa Cuz de Tenerife : une drôle d’escale
N’importe quel navigateur rencontré au port a des problèmes de bateau. C’est une constante. Une sorte d’accréditation, voire d’honneur. Le voilier sans problème est lourdement suspect. Pour notre part, pas d’inquiétude de ce côté-là : vérin hydraulique du pilote automatique qui fuit, drosses de barre à changer, accroc dans la grand-voile à faire recoudre, annexe qui prend l’eau, sous-barbe à refaire(*)… Fréd a fait connaissance avec tous les Shipchandlers, les voiliers et les mécanos de Tenerife. Escale lourdement technique donc, mais qui se révèle bizarrement de plus en plus sympa car la pantallan (ponton) n°5 où nous avons pris demeure forme une sorte de communauté à forte dominante française (c’est fou le nombre de Français qui larguent les amarres en ce moment…). Les enfants courent sur le ponton, passent de bateau en bateau en s’invitant de préférence aux heures (longues et nombreuses) de l’apéro, font des courses à bord des chariots de Carrefour, slalomant entre les queues de voitures et les poubelles… Ronan et Ingrid, de Morgane, sont toujours là pour filer un coup de main. Hier, ils ont même amené nos enfants avec les leurs à la plage. Dans cette ambiance de village, on en oublierait presque le gigantesque fouillis de bitume et de bruit de Santa Cruz de Ténérife.
(*) Dans l’intervalle, le spi vient de se déchirer, le lazy-bag (sac de couchage de la grand voile) vient de craquer. Même le balai brosse a lâché et, comble du comble, Isa nous annonce par mail que le paquet qu’elle nous a envoyé va lui être retourné. Arhhhhh……. HEUREUSEMENT, il y a une bonne nouvelle : Pierrot vient de nous apprendre qu’il allait être papa pour la deuxième fois. Et ça, ça déchire pas mal aussi !
Les copains en renfort pour le grand ménage
Tiphaine et Pierre au balai brosse
Canaries en vue
Madère, le plein de vert !
Là plus qu’ailleurs, le Portugais a mouillé son marcel. Il a troué la montagne comme un gruyère, charrié l’eau, planté des kilomètres de vignobles suspendues à la verticale le long des falaises (André et Fréd, vous en auriez des sueurs froides !). Et, puis, tout là-haut sur les montagnes, notre super Manuel a creusé des marches pour passer dans le seul interstice possible entre deux versants. Des milliers de marches où le vide guette à droite et à gauche, laissant le marcheur succomber au vertige. Anne, Jean-Michel, Nicole, Denis, Violaine, Isa, Nath, Mario…Vous tous, nos amis, qui aimez les fleurs, la montagne, les cascades…, sautez dans le premier avion pour Madère. C’est un paradis (presque) aussi géant que la Corse. Presque (ça manque quand même un peu de Corses et de cochons sauvages).
Porto Moniz
Les piscines naturelles de Porto Moniz
Les piscines naturelles de Porto Moniz
Heureusement que Maman a pensé a prendre les fourrures polaires
Seixal sur la côte nord de Madère
Arrivés vivants à Funchal
Madère, côté port
On aime bien aussi les ambiances de femmes à Machico.
(*) Restaurant « O general » *** : on a promis à la patronne de citer cette excellente adresse pour la faire connaître aux dizaines de milliers d’internautes qui suivent notre aventure.
Les joies du sable noir : Pablo
Les joies du sable noir : Tiphaine
Machico
Rando Machico-Canical
Partie de carte chez Café Liegeois
Espetadas de carne de vaca au menu ce soir