mardi 26 août 2008

Le petit mot aux "Yallingup's lovers"

Encore des milliers de mercis à vous tous qui avaient suivi notre route pendant un an. Vos mails, vos attentions, vos questions, votre étonnement nous ont accompagnés durant toute cette aventure transatlantique. Combien de fois avons-nous été tenté d’arrêter ce blog face à tout ce qu’on avions à faire en mer et à terre ? Nous faisons beaucoup moins que vous, impliqués dans cette vie moderne qui demande tant de dépense d’énergie pour si peu de reconnaissance. Mais le peu que nous faisions, nous le faisions de bout en bout, depuis le pain, jusqu’à l’école, en passant par le docteur, la lecture du ciel, le nettoyage du linge, les marches à pied jusqu’au supermarché et autres menues tâches d’une vie tissée main.

Faire peu mais le faire soi-même, voilà peut-être ce qu’est l’aventure. Nous y avons goûté, nous en avons joui, nous en avons aussi parfois bavé, mais nous avons très largement été récompensé par la fierté d’y arriver. Reste donc que le blog était souvent le « truc » à faire en plus de tout le reste. Il a fallu tous vos « olas » pour que nous poursuivions cette aventure partagée, cette espèce de Web2.0 si cher à notre webmaster Guillaume.
Alors aujourd’hui, que dire sinon vous encourager à profiter de cette chance inouïe que nous avons en France de quitter le boulot pendant quelques mois pour profiter de son conjoint, de soi, de ses enfants. Pour bricoler, écrire un livre, lire, danser, biner, aller à la rencontre d’autres peuples à la lumière desquels tout apparaît si simple, et à la fois si compliqué chez nous.

Qu’importe le moyen de s’évader pour ceux qui le souhaitent : il y a le bateau, bien sûr, si économique, écologique, douillet… et aussi si risqué quand le temps et les compétences font grise mine. Mais il y a tant d’autres moyens d’avancer, et de tracer sa route pour voir de l’autre côté et jeter un œil neuf sur les richesses et les misères de sa vie. Un jour que nous étions dans un petit resto du Cap Vert, notre fils Pablo tenait sur ses genoux la petite fille du patron. En la regardant toute jolie avec ses nattes, sa peau d’ébène et ses pieds nus, Pablo a demandé comment Le Pen pouvait être raciste. Rien que pour ça nous ne regrettons pas ce voyage et toute la montagne d’énergie que nous y avons mis.

Yallingup, notre bel oiseau des caps

1 commentaire:

pablo a dit…

yamllingup si je gagnais au loto je t'acheterais... et tu ne seras pas déçue et tu ne t'ennuyra pas!!!